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La lutte contre toutes les formes de cancer

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La lutte contre toutes les formes de cancer
La lutte contre toutes les formes de cancerLa lutte contre toutes les formes de cancerLa lutte contre toutes les formes de cancer

LE CANCER

La recherche sur les cancers mobilise environ 6 000 chercheurs, soit plus de 700 équipes œuvrant dans des disciplines différentes et complémentaires : biologie, clinique, sciences humaines et sociales, épidémiologie... Elle a pour principal objectif d'améliorer les connaissances qui permettront de réduire la fréquence et la mortalité des pathologies cancéreuses, et d'améliorer la qualité de vie des patients, pendant et après leur maladie, via des traitements plus efficaces et moins toxiques.

La recherche a-t-elle permis de considérables progrès ?

La recherche déploie tous ses moyens pour agir, avec succès, de façon ciblée et diversifiée sur la prévention, la détection précoce et le traitement des cancers. Malheureusement, compte tenu de la diversité des cancers, il est impossible d'envisager un remède unique, il n'y aura jamais un vaccin contre le « cancer ». En revanche, il y a eu quelques avancées : il existe déjà deux vaccins contre l'hépatite B (cancer du foie) mais aussi la mise en vente d'un vaccin contre le col de l'utérus, qui aujourd'hui est concluant. Des thérapies ciblées ont été mises en œuvre (mais d'une efficacité qui peut varier) pour certaines formes de leucémies, ou encore pour le cancer du sein ou du rein. Des chercheurs travaillent également pour la mise au point d'un vaccin pour éviter la récidive.

LES CHERCHEURS

Qui sont les chercheurs ?

Les organismes de recherche, ce sont des laboratoires rattachés à des organismes comme l'Institut national de la Santé et de la recherche médicale (Inserm), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) ou encore l'Institut Pasteur. Les établissements de santé, publics ou privés, bénéficient d'installations et de ressources humaines qui leur permettent de mener leurs recherches. Les 20 centres de lutte contre le cancer (CLCC), à but non-lucratif, qui assurent une triple mission de soins, de recherche et d'informations dans le domaine de la cancérologie. Ils constituent un réseau régional mais également national, sous le nom du groupe UNICANCER. Les unités mixtes de recherche qui associent, grâce à des entités administratives, un ou plusieurs laboratoires de recherche au sein d'un hôpital, d'un CLCC ou d'un organisme de recherche. Les laboratoires de l'industrie de la santé où les industriels prennent en charge les étapes allant de la découverte d'une molécule (ayant un effet) jusqu'à son autorisation de mise sur le marché. Ils fournissent gratuitement la molécule dans le cadre d'essais clinique et travaillent en relation avec les organismes.

LA RECHERCHE

Qui pilote la recherche ?

En France, la recherche est principalement pilotée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et par le ministère de la Santé. L'institut national du cancer (INCa), agence sanitaire et scientifique créée par la loi de santé publique du 9 août 2004. Cet institut est chargé de coordonner les actions de lutte contre le cancer, en matière de science, de financement et d'évaluation de projets (En concertation avec l'ITMO Cancer. Les 7 cancéropôles, ensemble d'instituts de recherche mettent en œuvre une politique nationale de soutien à la recherche en associant les unités des organismes de recherche, des services hospitaliers, et pour quelques projets des industriels de la santé. Leur objectif est de coordonner les équipes des différentes zones géographiques en favorisant le rapprochement des différentes disciplines de recherche (biologistes, cliniciens, épidémiologistes...).


LE FINANCEMENT

Qui finance la recherche ?

Il y a 2 financements : publics et privés

Publics :

L'institut national du cancer a pour objectif d'amener l'ensemble des acteurs de la lutte en coordonnant et en finançant des projets de recherche en cancérologie. Il consacre ainsi plus de la moitié de ses crédits, car chaque année près de 170 projets sont soutenus.

L'INSERM participe à la recherche à hauteur de 20 millions d'euros, via l'alliance pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan/ITMO Cancer).

Les établissements publics tels que l'EPST (caractère scientifique et technologique) ou encore le CNRS, l'INRA, mais aussi à caractère industriel et commercial comme l'EPIC, CEA prennent en charge les salaires, les infrastructures, les laboratoires...

En privé :

Les associations caritatives financent la recherche comme la Ligue contre le cancer et de l'Association pour la recherche sur le cancer (ARC) qui contribuent à elles deux environ 65 millions d'euros par an. Elles financent essentiellement des projets, des équipes, attribuent des bourses.

Il y a aussi plusieurs fondations comme Curie, Gustave Roussy, et la Fondation pour la recherche médicale.

En dernier lieu, les industries de la santé qui financent leur propre recherches. Elles peuvent également participer au financement de projets communs avec des laboratoires. Ces partenaires se développent de plus en plus notamment dans les essais cliniques.

LA PRÉVENTION

FACTEURS DE RISQUE :

Malgré la connaissance des principaux facteurs de risque et des essais en cours de prévention médicamenteuse assez prometteurs, il est impossible d'éviter la survenue d'un cancer du sein. Le mieux reste encore de dépister la maladie le plus rapidement possible, de façon à simplifier les traitements et accroître considérablement les chances de guérison. Le but du dépistage est de détecter parmi les personnes a priori non-malades celles qui présentent des anomalies susceptibles d'être cancéreuses ou d'évoluer en cancer afin de les traiter rapidement.


DEUX RECOMMANDATIONS POUR UN DÉPISTAGE :

Un suivi régulier auprès de son médecin ou son gynécologue qui prescrira les examens nécessaires en cas de doute. L'idéal étant une consultation annuelle à partir de 30 ans.

Des mammographies régulières : le programme national de dépistage organisé du cancer du sein permet à chaque femme de 50 à 74 ans de bénéficier gratuitement d'une mammographie, tous les deux ans.

À partir de 50 ans, vous recevrez, tous les 2 ans, une invitation pour une mammographie gratuite.

LE TRAITEMENT DES MALADE

Chaque cancer est particulier et nécessite un traitement spécifique. Il dépend de la patiente (état général, âge, statut hormonal, etc.) et des caractéristiques de sa maladie (type, localisation, évolution, etc.) les traitements du cancer du sein s'organisent autour de quatre approches complémentaires et souvent associées : la chirurgie, la radiothérapie, l'hormonothérapie et la chimiothérapie.

APRÈS LE TRAITEMENT

"LA LIGUE EN ACTION"

La Ligue au chevet des malades et de leurs proches

Les Comités départementaux de la Ligue apportent leurs soutiens matériels et financiers, moral et psychologique aux personnes malades, aux anciens malades et à leurs proches. En étant à leur écoute, la Ligue a pris en compte leurs attentes et leurs besoins pour l'amélioration de la qualité des soins et de la qualité de vie : dispositif d'annonce, groupes de parole, espaces d'information installés dans les lieux de soins et de vie pour rompre l'isolement des malades et de leurs proches, en sont des exemples.

LA LIGUE CONTRE LE CANCER

LA LIGUE, SOURCE D'INNOVATIONS :

Avec plus de 38,1 millions d'euros en 2010, la Ligue contre le cancer est le premier financeur non-gouvernemental de la recherche française contre le cancer.

Créée en 1918, la Ligue contre le cancer est une association, composée de 103 Comités départementaux présents sur tout le territoire national, elle finance des projets de recherche. La Ligue suscite des avancées importantes dans le traitement et la qualité de vie des personnes malades. La Ligue communique régulièrement sur les bienfaits d'une hygiène de vie adaptée, sur les facteurs de risque et sur l'importance des programmes dépistages organisés, mais également, le respect ou le renforcement des lois et des réglementations visant à interdire la diffusion de produits industriels nuisibles à la santé.

93 % du total des ressources de la Ligue proviennent de la générosité du public. La Ligue participe aux principaux programmes de lutte à l'échelle internationale par de nombreux projets et actions de subventions comme elle est la fondatrice de l'Union internationale contre le cancer (UICC).

La Ligue est à l'origine de trois projets phares de soutien à la recherche dans le cancer :

PROGRAMME « ÉQUIPES LABELLISÉES »

Le programme « équipe Labellisées » a pour vocation première d'apporter un soutien financier pendant plusieurs années (au moins trois ans) à des équipes insérées dans des laboratoires reconnus dans la recherche publique et qui développent des programmes de recherche en oncologie. Elle soutient aujourd'hui près de 100 équipes labellisées rigoureusement sélectionnées pour leur excellence par des commissions d'expertises pour faire reculer la maladie et mettre en place des programmes innovants. La Ligue finance des programmes nationaux et régionaux, aussi bien en recherche fondamentale, clinique, épidémiologique qu'en sciences humaines et sociales. Le budget se répartit en trois volets principaux : 56 % pour le soutien aux laboratoires, 22,4 % pour la recherche auprès des malades et 20,2 % pour le soutien aux jeunes chercheurs en cancérologie.

L'État joue également un rôle : les Plans Cancer sont une suite de plans lancés par le gouvernement français sous le présidant Jacques Chirac en 2003, dont le but est la lutte contre le cancer et l'amélioration de la prise en charge des malades. Le cancer demeure la première cause de mortalité dans notre pays et qu'un Français sur 2 y sera confronté au cours de sa vie. Des progrès importants ont été accomplis ces dernières années grâce au travail quotidien des professionnels, des chercheurs et des associations. Une implication ambitieuse des pouvoirs publics est nécessaire : un millier de nouveaux cas est diagnostiqué chaque jour, le tabagisme est en forte augmentation, les conditions de vie des personnes malades sont précarisées.

Comment lutter ?

La lutte se fait grâce à l'aide de Plan Cancer

Le premier plan date de 2003-2007, il déclare l'interdiction de fumer dans les lieux publics, de rendre plus difficile l'accès au tabac, cette dernière mesure impliquant en particulier « une augmentation significative et régulière du prix de vente du tabac".

Entre 2002 et 2004, le prix du tabac a augmenté d'environ 35 %, pour une chute des ventes de cigarettes d'environ 25%.

Le deuxième plan date de 2009-2013, il consiste à « soutenir la recherche », « lutter contre les inégalités » face à la maladie, à améliorer « la coordination des soins » et à renforcer le suivi des malades après leur traitement.

Le 4 décembre 2012, le président de la République, François Hollande, annonce le lancement d'un troisième plan qui débute de 2014 jusqu'en 2019, il consiste à réduire le tabagisme à l'aide de la prévention, à une individualisation des traitements.

Mais également, l'appui aux malades, car la maladie suppose des actions résolues, car ils rencontrent trop souvent des problèmes financiers et des difficultés d'accès aux crédits et aux assurances, alors qu'ils luttent déjà pour leur survie.

Engager une nouvelle étape dans la lutte contre le fléau du cancer est un devoir de santé publique, une exigence humaine, la réponse à une attente de solidarité.

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